Le poteau est la clé de voûte d’une clôture. C’est pourquoi il doit être choisi avec soin. Quatre facteurs peuvent déterminer sa qualité : la sélection, le séchage, l’essence et l’imprégnation du bois. Découvrez ici les choses à faire et à ne pas faire pour choisir le bon poteau de clôture.
Bien choisir le bois
Lors de l’installation de votre clôture, vous devez définir sa hauteur et la distance entre les poteaux. Ces facteurs déterminent la hauteur et le diamètre du poteau. Ils ont un impact direct sur le choix des troncs : ceux qui sont trop courts ou dont le diamètre ne correspond pas seront mis de côté, pour en savoir plus sur comment choisir un poteau pour clôture rigide : https://www.clotureonline.com/blog/quel-poteau-pour-un-grillage-rigide–n374.
Tout d’abord, les troncs trop effilés, c’est-à-dire ceux qui présentent une trop grande différence entre le diamètre supérieur et le diamètre inférieur, ne conviennent pas pour les poteaux de clôture, car ils ne peuvent pas être écorcés correctement (seule la partie la plus épaisse du poteau serait écorcée).
Un tronc sec avec un taux d’humidité de 20%
Lorsque le bois des poteaux arrive à l’usine, son taux d’humidité atteint 60%, ses cellules sont donc pleines d’eau. Il est donc impossible d’appliquer le produit d’imprégnation. Un séchage soigneux des poteaux abaissera le taux d’humidité à moins de 20 % et les cellules vides permettront une imprégnation plus efficace. De plus, le séchage crée des microfissures qui favorisent l’imprégnation du produit.
Choisir l’essence en fonction de la forme des poteaux
Avant de choisir l’essence, il est nécessaire de choisir le type de poteau que vous souhaitez pour votre future clôture : pelé, carré ou arrondi à la machine. Cette information est essentielle, car toutes les essences ne conviennent pas à tous les types de poteaux.
Chaque tronc est composé de deux couches. La première est l’aubier, la partie vivante de l’arbre. Il s’agit d’un bois plus tendre par lequel l’arbre reçoit la sève. La couche intérieure est le bois de cœur, également appelé duramen, qui est plus dur. Selon les espèces, la part d’aubier peut varier. Elle est assez épaisse chez les pins alors qu’elle n’est que très mince chez les épicéas.
Quel est le rapport entre l’aubier et le type de poteau et sa qualité ?
L’aubier est la couche qui peut être imprégnée, contrairement au duramen qui est trop dur. Une fine couche d’aubier suffit pour un poteau déroulé. On choisira donc l’épicéa dans ce cas. Par contre, pour les poteaux arrondis à la machine, il faut une couche d’aubier plus épaisse, car une partie du bois est enlevée (40 % en moyenne) pour façonner un poteau cylindrique et régulier. Cela explique aussi pourquoi les troncs trop effilés sont éliminés dès le départ. Ici, on optera pour des troncs de pin local. Il en va de même pour les poteaux carrés.
Leur durée de vie à l’état naturel pouvant atteindre 25 ans, les bois tropicaux, bien que plus chers que les bois locaux, constituent une excellente solution pour les propriétaires qui ne veulent pas imprégner le bois.
Imprégnation au sel
Aujourd’hui, l’imprégnation au sel de chrome (vert olive) ou au sel de couleur (brun ou foncé) est la seule option. Les poteaux ont une durée de vie de 7 à 10 ans.
En bref
Les caractéristiques de votre clôture ont un impact direct sur le choix du poteau. Il est donc important de bien concevoir la clôture dès le départ, afin de pouvoir déterminer la forme, l’imprégnation, la longueur, le diamètre et l’essence de bois qui conviennent le mieux à votre projet.
